#1 Savoir ce qu’on veut
Avant tout, choisissez le concours à passer en fonction de ses débouchés professionnels. Evitez l’écueil classique du préparationnaire : ne soyez pas 100 % focus sur les niveaux et les classements et intéressez-vous à l’après. Le concours est juste une étape, projetez-vous au-delà. Pour cela, prospectez auprès des écoles et des branches. Travaillez d’abord par élimination puis par choix pour trouver ce qui vous intéresse vraiment.
#2 Etablir un plan d’attaque
Une fois le concours choisi, apprenez à connaître ses épreuves sur le bout des doigts pour élaborer votre stratégie de préparation en conséquence. Pour réussir un concours, inutile d’avoir 18/20 partout, mettez plutôt vos efforts aux bons endroits pour récupérer un maximum de points en jouant sur les coefficients.
Ensuite, construisez-vous une routine. Placez-y d’abord les temps incompressibles (cours, transport, repas, sommeil…) et casez ensuite des plages de travail personnel, sans oublier les temps de pause bien sûr (sport, sorties,…). N’oubliez jamais qu’un concours est un marathon : il est essentiel de garder de l’énergie jusqu’à la fin.
#3 Se fixer un objectif SMART
Pas de révisions efficaces sans objectif clair. Afin d’optimiser votre préparation au concours, fixez-vous un objectif SMART pour chacune de vos tâches. Un objectif Spécifique, Mesurable, Atteignable, Réaliste et réalisé dans un Temps donné. Une fois votre objectif atteint, passez au suivant. Chaque petit objectif rempli, c’est de la confiance en plus !
#4 Gérer son planning
Une fois votre planning établi, donnez-vous du temps pour le tester et l’adapter au besoin. Quel que soit votre programme, n’oubliez pas de vous ménager des marges de manœuvre. Conservez des temps libres pour pallier aux imprévus et surtout, ne rognez jamais sur les temps de sommeil.
Que faire en cas de coup de blues ?
Si vous le sentez arriver, acceptez de vous reposer : allez au cinéma, aérez-vous l’esprit, faites un footing… Faire des pauses régulières c’est LA meilleure garantie contre le gros coup de mou qui vous obligera à vous arrêter un, voire plusieurs jours. Autre remède : la communication. Parlez de votre concours et de vos appréhensions avec des proches, organisez des plages de révision avec un ami pour ne pas être seul face à l’épreuve. Bref, entourez-vous de gens de confiance !
#5 Faire une provision d’énergie la veille du Jour J
La veille de l’épreuve, ce n’est plus le moment de réviser ! Commencez à diminuer votre temps de révision une semaine avant le Jour J pour terminer à 0 le dernier jour et ainsi maximiser votre temps de sommeil et de repos. Si vous êtes vraiment trop stressé, faites quelques petits exercices pour tromper l’angoisse mais ne vous épuisez pas. C’est votre énergie qui fera la différence le jour du concours.
#6 Anticiper les oraux
Si vous êtes en classe prépa, vous êtes déjà régulièrement confronté à l’épreuve lors des colles qu’on vous fait passer depuis la première année. Mais si l’oral n’est vraiment pas votre fort, prévoyez des entretiens avec un coach ou avec des copains pour vous faire à l’exercice. Mettez-vous à tour de rôle à la place du jury et à celle du candidat et faites tourner les sujets : rien de mieux pour désacraliser l’épreuve !
Et après ?
Après l’effervescence du concours vient le temps de la décompression… un moment pas forcément agréable. Profitez-en pour dormir, sortir, vous reposer, bref, tout ce que vous n’avez pas pu faire dans l’année. Ne tirez pas de plans sur la comète et attendez les résultats à plusieurs, l’angoisse sera moins forte.